- cédille
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• 1654; cerille 1606; esp. cedilla « petit c »♦ Petit signe en forme de c retourné, que l'on place sous la lettre c suivie des voyelles a, o, u, pour indiquer qu'elle doit être prononcée [ s ] (façade [ fasad ] ). « ç » est épelé « c cédille ».cédillen. f. Signe placé sous la lettre c devant a, o, u, quand elle doit être prononcée [s] (ex. garçon).⇒CÉDILLE, subst. fém.Signe graphique en forme de c retourné placé sous la consonne c lorsque celle-ci, suivie des voyelles a, o ou u, doit se prononcer s sourd. Perça, perçons, perçu :• ... l'apostrophe trouble tellement le pauvre De Bonnières que le voilà à se plaindre de la difficulté du placement des cédilles dans la prose française.E. et J. DE GONCOURT, Journal, 1890, p. 1169.Prononc. et Orth. :[sedij]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1611 cerille (COTGR.); 1654-55 cédille (N. PERROT D'ABLANCOURT, trad. des Œuvres de Lucien, t. 3 ds RICH. 1680). [N'est pas attesté en 1529 ds le Champfleury de G. Tory, mais seulement ds l'index analytique de l'éd. G. Cohen; G. Tory introduisit le signe en 1531 dans l'imprimerie, mais n'utilisa pas le mot]. Empr. à l'esp. cerilla (dep. 1492), puis cedilla (dep. 1558; d'apr. COR.), proprement « petit z », dimin. de zeda, empr. au lat. zeta « z ». Fréq. abs. littér. :5.cédille [sedij] n. f.ÉTYM. 1655; cerille, 1606; esp. cerilla ou cedilla « petit c »; emploi du signe : 1531.❖
Encyclopédie Universelle. 2012.